La Visite – Victor Haïm

Résumé

Le Dr Viviane Lehrbaum-Dumas, neuropsychiatre s’apprête à rejoindre ses amis après sa journée de consultation lorsqu’un homme mystérieux fait irruption dans son cabinet.

Un duel verbal, un duel physique, parfois violent va confronter ces deux personnages.

Un corps à corps étrange va faire ressurgir les angoisses et les drames inavoués de chacun.

 

 

Représentation du 16 octobre 2015 en présence de l’auteur
Affiche La Visite mai 2014

Cette pièce est la première production de la compagnie, le 10 mai 2014.

 

 

 

 

Auteur : Victor Haïm

Interprètes : Myriam Grélard et François Cracosky

Note d’intention « LA VISITE » de Victor HAÏM

 

Sur les bancs de son cours d’art dramatique Parisien à la fin des années 80, Myriam Grélard, a découvert et travaillé le personnage de Viviane LERHBAUM-DUMAS.

Fascinée par cette pièce, elle a gardé pendant toutes ces années le désir d’interpréter ce rôle tellement riche d’assurance, de maturité mais aussi de fragilités et d’émotions. Lorsqu’elle m’a fait part de son projet et qu’elle m’a donné le texte en lecture, j’ai aussitôt été séduit et enthousiasmé par la force et la profondeur de cette pièce. Je me suis simultanément projeté dans la mise en scène et dans l’interprétation du rôle de L’Homme.

Avec « La visite », Victor HAÏM nous plonge en profondeur dans les méandres du cerveau humain. Il tisse tout d’abord une toile, une atmosphère ténébreuse aux parfums mystérieux de psychiatrie et de psychanalyse.

Il pose ensuite deux personnages attachants mais tour à tour troublants, fragiles puis inquiétants. Lui, un homme énigmatique, elle une neuropsychiatre sûre d’elle, professionnelle. Un duel s’installe entre eux, un duel subtil et violent où tous les coups sont permis. L’ambiguïté est son cheval de guerre.

Un jeu de séduction qui bascule brusquement vers la rage, le désespoir. A rôle inversé, ce visiteur inattendu s’impose, questionne et jusqu’au délire va exiger l’humiliation et la souffrance.

La tension monte très haut, retombe vers l’émotion, renait en colère, en pleurs, en terreur jusqu’à l’ultime dénouement : l’aveu. Sous des airs de confidence, les deux protagonistes se livrent sans pudeur mais à bout de force, leurs angoisses, leur hantise. Pas de point de non retour. Après l’ouragan, le calme. Est ce l’épuisement émotionnel ou l’apaisement de leur conscience qui les ramène chacun de leur côté sur leur propre chemin ?

Je n’ai pas souhaité adapter les situations à notre époque dans le but de replonger dans la nostalgie de leurs années 70 les spectateurs qui les ont vécu, et de permettre aux plus jeunes de goûter à l’atmosphère qu’ont connue leurs parents comme s’ils plongeaient dans un polaroïd.

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